La soirée commence, début difficile. Aucune sieste de la journée, Maxim a trop de choses à découvrir. Il est fatigué, mais combat le sommeil pour ne rien manquer.
Les pleurs font donc leur entrée, pleurs de fatigue. Il se frotte les yeux, ne veut pas boire, ne veut pas être dans sa petite chaise, ne veut pas être dans une position couchée dans nos bras, aime se faire bercer, mais pas trop longtemps.
Puis, il dit oui à quelques gorgées de lait. Les yeux se ferment, il s'endort.
Couché à mes côtés sur le divan, je le regarde. Il rêve. Un sourire apparaît sur son visage, puis le sourire tend vers le bas, il grimace. À quoi rêve t-il? Puis-je l'aider? Est-ce qu'il y a un monstre qui le poursuit?
Puis, il ouvre les yeux, au moment où je suis penché sur lui. On se fixe, on se regarde, on se sourit.
Je le prends dans mes bras doucement, le colle sur le moi, bien au chaud au creux de mes bras.
Je lui donne le restant de son biberon, tout en lui caressant le visage doucement. Sa peau est si douce.
Un petit rot sort de sa bouche par la suite. Je le recouche dans mes bras, lui donne un baiser sur le front.
Je me lève, en douceur, et marche jusqu'à sa chambre.
Un dernier bisou sur le front, un autre sur la joue et je le couche dans son lit. Je tire la couverture jusqu'à ses bras. Je m'assure qu'il sera bien au chaud pour la nuit. Puis je lui chuchote "bonne nuit mon trésor, fais de beaux rêves, on se revoit demain".
Sur la pointe des pieds, je sors de sa chambre et ferme la porte en douceur.
mercredi 6 septembre 2006
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1 commentaire:
Trop beau comme moment!
Ca ce sont des moment privilégiés. C'est tellement fort ce qu'on peut partager avec son bébé.
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