Depuis quelques temps, je me rends compte de la chance que j’ai eu d’avoir une belle grossesse sans difficulté, sans problème.
Il y a peu de temps, une amie a fait une fausse couche. Tout allait bien pourtant, ils sont entrés à l’hôpital pour une échographie et sont ressorties quelques jours plus tard les mains vides, avec les papiers du décès d’un petit garçon…
Aujourd’hui, j’apprends que la blonde d’un collègue a quelques problèmes dans sa grossesse. J’apprends qu’elle a déjà des contractions, que le médecin l’a arrêté de travailler et suggérer de rester le plus calme possible. Comme si elle était sur le point d’accoucher, alors qu’elle est due seulement pour le mois d’octobre…
Quelle chance j’ai eu! J’ai eu une grossesse presque parfaite! J’ai travaillé jusqu’au bout, je n’ai pas arrêté de sortir et j’ai continué de faire mes activités jusqu’au bout. Je n’ai jamais senti de contraction, sauf lors de mon arrivée à l’hôpital après avoir crevé mes eaux.
Je n’ai pas eu à compter les fréquences de contraction. Je n’ai pas eu à attendre le bon moment pour se rendre à l’hôpital. Je suis partie calme de chez moi, le sourire aux lèvres.
J’aimerais tant que tout le monde ait la même chance que moi. J’imagine la peine sans fin de perdre un enfant et j’imagine le stresse énorme et la peur d’accoucher beaucoup trop tôt.
Chaque soir, je remercie le ciel de m’avoir donné un beau garçon en santé et de m’avoir permis de vivre une grossesse exemplaire.
mercredi 18 juillet 2007
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