Tout a commencé dans la nuit de samedi à dimanche. Vers 23 h 30, Maxim se réveille. Pensant que c'est une autre nuit qu'il ne veut pas dormir, je le laisse pleurer un peu. Le temps passe, les sanglots s'intensifient. Je me lève donc et je vais lui donner sa bouteille d'eau en lui disant "dodo, c'est la nuit, il faut dormir". Le temps passe, Maxim pleure toujours. Il se rendort un peu, mais se réveille aussitôt en pleurant. Il est environ 2 h 30 de la nuit. Je lui prépare un biberon de lait. Il en boit quelques gorgées, mais se remet à pleurer immédiatement. Vers 3 h, je le lève, je le change de couche et décide d'aller le bercer un peu. C'est là que je m'en rends compte.
Maxim a de la difficulté à respirer. Dans le temps de le dire, je décide de me rendre à l'urgence. J'appelle mon chéri au travail pour lui dire que je m'en vais à l'urgence puisque Maxim a de la difficulté à respirer. Le branle-bas de combat commence, je remets Maxim dans sa couchette le temps de m'habier. Le temps d'enfiler quelque chose, Maxim est malade. Je le rechange donc de couche et lui met un pyjama. Go à l'hôpital, ça presse. Un arrêt avant d'embarquer, Maxim est encore malade. Malgré le vomit sur son manteau, je saute dans l'auto et démarre.
À notre arrivée, j'étais déjà inconsolable. Je pleurais depuis que je m'étais rendu compte de l'état de Maxim. Pourquoi m'en étais-je pas rendu compte avant?
À notre entré au triage à l'hôpital, ils ont compris l'urgence. Je n'ai jamais passé aussi vite à l'hôpital. On a été conduit immédiatement dans une petite salle de pédiatrie. On m'a remis un tube d'oxygène que je devais laisser proche de la bouche et le nez de Maxim en attendant le médecin.
À l'arrivée du médecin, celui-ci me dit que Maxim a beaucoup de sécrétions dans les poumons dûs à un petit rhume. Il décide de donner à Maxim un traitement d'hynalo-thérapie, du ventolin pour ouvrir ses bronches. Après le traitement, Maxim va mieux. Le médecin me dit donc de partir et de soigner Maxim pour son petit rhume.
Sur l'heure du midi le lendemain, Maxim n'a toujours pas beaucoup dormi... Il pleure encore beaucoup. Ma mère vient m'aider le temps que je m'absente pour aller à la pharmacie. À mon retour, Maxim est dans les bras de ma mère et a encore de la difficulté à respirer. Il est malade de nouveau également. Je décide donc de repartir pour l'urgence.
À mon arrivée à l'hôpital, encore même chose, côté "priorité", on est dirigé vesr la même petite salle que dans la nuit. La journée commence. Un autre médecin, en tout Maxim en aura vu 3. C'est une bronchite. Beaucoup de bébés en souffrent ces derniers temps. Le troisième médecin décide de lui donner un sirop en plus. En tout, Maxim a eu 5 traitements de ventolin, plus de la cortizone. Je pleurais, pleurais. Mon bébé.....
Les infirmières étaient gentiles, elles venaient souvent voir Maxim et lui faire des sourires. Suite à ses traitements, Maxim allait bien. Mais une heure plus tard, ça recommençait. J'ai appelé mon chéri pour qu'il vienne me rejoindre au plus vite. J'avais de la misère seule. Je ne pouvais pas quitter Maxim, donc pas de toilette, pas de nourriture. Ça faisait 24 heures que je n'avais pas mangé et presque 24 heures que je n'avais pas dormi. J'étais épuisé. Maxim se débattait maintenant pendant ses traitements de ventolin. Je pleurais encore plus.
Après son 5e traitement, à contre coeur, j'ai quitté l'hôpital pour aller dormir, laissant Maxim avec son papa. Vous comprendrez que je n'ai pas réussi à dormir.... jusqu'à temps que mon chéri et Maxim reviennent de l'hôpital et que mon chéri vienne me dire "tout va bien maintenant".
Aujourd'hui, Maxim a sa pompe à prendre pour 2 semaines et un sirop à la cortizone pour 6 jours. Il va beaucoup mieux. Il a encore un peu de difficulté à respirer, mais après sa pompe, il va comme sur des roulettes. Le ventolin lui donne des forces. Il se promène partout à la vitesse de l'éclair après. Ce médicament surexcite.
J'ai eu si peur! J'ai eu peur de perdre mon bébé, mon minou, mon Maxim. Je remercie le ciel d'avoir redonné de l'air à Maxim. La vie est si fragile.....
lundi 11 juin 2007
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1 commentaire:
C'est toujours inquietant quand nos enfants sont malades.
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