L'âge de Maxim

dimanche 13 mai 2007

Une mère

Je fais le plus beau métier du monde. Je suis « maman ».

Pour la première fois, c’est ma fête aujourd’hui. Ça fait bizarre, mais j’aime le sentiment qui m’envahi. Il est sincère, il est vrai. Je suis une maman moi aussi. J’ai un magnifique petit garçon à moi.

Mon métier n’est pas tendre à tous les jours. Il y a des journées plus difficiles, comme n’importe quel emploi! Mais, c’est le plus beau au monde en raison de tout l’amour qu’il apporte.

Quelqu’un dépend de moi. Je dois être là, toujours là. Présente lors des grandes joies et présente lors des grandes peines. Il a confiance en moi. On serait prêt à se faire écraser par un camion pour sauver notre enfant. Sa vie vaut tellement! Sans elle, je ne vivrai plus.

Le salaire de ce métier est si beau! Un sourire, c’est tout. C’est simple, mais ça veut dire tant! Être maman, c’est passer du bon temps toujours en excellente compagnie. C’est se voir dans l’autre. C’est s’émerveiller au moindre geste.

Voici donc un texte de Lynda Lemay, racontant avec ses mots, l’emploi de « mère ».

Une mère,
Ça travaille à temps plein,
Ça dort un œil ouvert,
C’est d’garde comme un chien,
Ça court au moindre petit bruit,
Ça s’lève au petit jour,
Ça fait des petites nuits.
C’est vrai,
Ça crève de fatigue,

Ça danse à tout jamais une éternelle gigue,
Ça reste auprès de sa couvée,
Au prix de sa jeunesse,
Au prix de sa beauté.

Une mère,
Ça fait ce que ça peut,
Ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux

Une mère,
Ça calme des chamailles,
Ça peigne d’autres cheveux que sa propre broussaille.

Une mère,
C’est plus comme les autres filles,
Ça oublie d’être fière,
Ça vit pour sa famille,
Une mère,
Ça s’confie nos bercails,
C’est pris comme un noyau dans l’fruit de ses entrailles.

Une mère,
C’est là qu’ça nous protège,
Avec les yeux pleins d’eau,
Les cheveux pleins de neige.
Une mère,
A un moment, ça s’courbe,
Ça grince quand ça s’penche,
Ça n’en peut plus d’être lourde,
Ça tombe, ça se brise une hanche,
Puis rapidement, ça sombre,
C’est son dernier dimanche,
Ça pleure et ça fond à vue d’œil
Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils,
Ô bien sûr, ça veut revoir ensemble
Toute sa progéniture entassée dans sa chambre,
Et ça fait semblant d’être encore forte,
Jusqu’à c’que son cadet ait bien r’fermé la porte.

Et lorsque, toute seule ça se retrouve,
Ça attend dignement qu’le firmament s’entrouvre,
Et puis là, ça se donne le droit,
De fermer pour la première fois,
Les deux yeux à la fois.

Une mère,
Ça n’devrait pas partir,
Mais on n’y peut rien faire,
Mais on n’y peut rien dire.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Coucou !
Ca fait longtemps que je n'étais pas passé !

La fête des mères c'est un peu plus tard chez nous... Alors bonne fête à toi.

J'aime beaucoup cette chanson de Lynda Lemay...

A bientot !