Chaud

J'ai eu extrêmement chaud vendredi passé, un énorme poids bouillant s'est abattu sur mes épaules. J'ai eu peur du téléphone toute la fin de semaine. Il m'est venu une conclusion à la tête, l'année 2009 est vraiment une année de merde...

Sur l'heure du souper, alors que je revenais du travail, je trouve un message sur le répondeur de ma mère. À sa voix, je devine immédiatement que ça ne va pas. Je l'a rappelle tout de suite. J'ai peur pour elle.

Mais elle m'annonce que c'est ma grand-mère. Elle a eu un infractus et quand elle est arrivée à l'hôpital en ambulance, elle ne respirait plus. Les médecins ont dû la réanimer et ma mère, avec ma tante et mon oncle ont dû répondre à une question. "Si elle se retrouve à nouveau en détresse respiratoire, on fait quoi? On réanime ou on laisse faire la nature?".

Connaissant ma grand-mère comme faut, ils ont répondu "on laisse faire la nautre". Ma grand-mère n'accepterait jamais d'être relié à des machines pour vivre. Depuis très longtemps, elle souhaite presque de partir.

Je pleurs, une autre épreuve. Le soir, les médecins rappelent ma mère pour leur demander de venir. Ma grand-mère fait des chutes de pression énormes. Les médecins reposent la même question et obtienne la même réponse. On ne savait pas si elle passerait la nuit.

4 jours plus tard, ma grand-mère prend du mieux. Mise à part, une crise d'angine et un début de pneumonie, elle va mieux. J'ai hâte d'aller la voir. Présentement, c'est impossible. Seuls ses enfants peuvent y aller, et ce, 15 minutes à chaque visite pour ne pas l'épuiser.

Son coeur n'est plus du tout en forme. Elle avait déjà fait des infractus. Si elle aurait été plus jeune, c'est une opération à coeur ouvert qu'elle aurait eu. Mais là, à 86 ans, on en fait pas.

Ma soeur et moi avons toujours été très proche de ma grand-mère. Pendant que j'étais au chômage cet hiver, le lundi était réservé au café et aux commissions avec ma grand-mère. Elle me disait souvent quand je la rapportais chez elle "si je n'étais pas là, tu n'aurai pas ce trouble".

Mais je l'aime ma grand-mère. Et je ne suis pas prête à la perdre. Je ne le veux pas. Je suis si heureuse qu'elle retrouve ses forces présentement, tranquillement pas vite, un jour à la fois.

Je dois quand même présentement me faire à l'idée, je dois profiter encore plus de sa présence car peut-être que bientôt, elle ne sera plus là. C'est dur...

L'année 2009 n'aura vraiment pas été une bonne année pour notre famille...